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mardi 19 octobre 2010

Synthèse : Le Web Social et le Monde des Affaires

Introduction

Les fondements de notre monde reposent sur l’argent et ce sont les entreprises qui en sont au centre. Le mouvement le plus marquant du 20ième siècle est probablement la mondialisation. La mondialisation a apporté plusieurs changements dans la structure des organisations. Les corporations se concentrent en multinationales produisant pour l’ensemble de la planète. Dans ce monde, où la moindre occasion de diminuer les coûts est considérer comme une nécessité à la survie de l’entreprise, les organisations sont en quête de performance. Un des éléments qui a permis du supporter ce mouvement et de répondre aux demandes toujours plus exigeantes des dirigeants est la technologie.


Le monde des affaires a beaucoup évolué depuis l’aire des technologies de l’information. L’aspect prédominant de ce changement est certainement les communications. Dans un passé pas si lointain, il aurait été impensable, ou du moins peu productif, de travailler avec des personnes au quatre coin du monde. Il est maintenant possible de participer à des réunions sans être présent dans la même salle et sans être dans le même pays. Les barrières frontalières ont disparu et le consommateur n’est plus segmenté par sa localisation (dépendant du produit/service bien sûr). Grâce à l’Internet, le marché est mondial.


Les outils technologiques répondent à plusieurs besoins des entreprises dont le plus important étant la productivité. Mais d’autres aspects sont améliorés par les TIC comme les relations avec la clientèle. Dans cette quête à la rentabilité maximale, la diminution du coût d’acquisition d’un client est essentielle. Malgré tous les coûts reliés à cette acquisition, le plus important est de garder ce client pour le rentabiliser au maximum. Voici ce que le Web social promet aux entreprises.


Le Web Social

Le Web social comporte plusieurs outils permettant aux entreprises de suivre l’évolution de leur domaine, de gérer cette information ou de communiquer plus aisément avec tous les acteurs de leurs activités.


Les fils Web et agrégateurs

Les entreprises sont en compétition avec des joueurs d’un peu partout sur la planète. Les avancées sont constantes, l’évolution est rapide. Pour réussir à suivre son domaine, les organisations doivent consacrer de plus en plus d’effort à ce secteur. Le Web regorge d’informations permettant de rester au courant de ce qui passe partout au monde. Mais cette information est difficile à retrouver et longue à exploiter. Pour améliorer la recherche d’information, les fils web (aussi appelés flux web, flux de syndication, ou fils RSS ou Atom) et les agrégateurs permettent une productivité sans précédent.


Grâce aux fils web, il n’est plus nécessaire de visiter le site pour obtenir les nouveautés. « Cette approche est celle de RSS, où, dans un fichier RSS, seul le contenu est présent (avec omission totale d’éléments de présentation). Ce format de fichier permet de décrire un ensemble d’informations (sous forme de brèves), offrant pour chacune un lien vers une description plus conséquente. Les nouvelles sont associées à un canal particulier (c’est à dire un type d’information en particulier : sport, finances,… » (Frédéric Laurent, 2003, http://opikanoba.org/xml/030501) Quant aux agrégateurs, ce sont les outils qui vont chercher automatiquement les fils RSS et qui en fait la présentation.


Donc les entreprises identifient différent sites desquels des nouvelles pertinentes sont publiées. Ils s’abonnent à ces flux de syndication en utilisant un agrégateur et ainsi, sont capable de suivre toutes les nouveautés très rapidement et efficacement. Ce qui était impensable à une personne de faire devient maintenant à la portée de tous les employés de l’organisation.


Le blogue

Un autre outil du monde du Web social est le blogue. Les blogues permettent aux personnes de communiquer entre eux peu importe leur localisation et de partager différents contenus (texte, image, son, vidéo, etc..). Le blogue est connu et utilisé depuis maintenant plusieurs années. Mais son utilisation au niveau corporatif est lui plus récent.


Bien que différentes définitions existent sur le thème, les éléments clés à inclure sont la réunion de billets (log) et permet de diffuser des textes, des images ou des vidéos. Le site Wikipédia offre une excellente définition : « Un blog ou blogue est un site Web constitué par la réunion de billets agglomérés au fil du temps et souvent classés par ordre antéchronologique (les plus récents en premier). Chaque billet (appelé aussi « note » ou « article ») est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur (celui qui tient le blog) y délivre un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias, sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires. » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog)


L’élément important pour les entreprises est le partage d’information avec leurs différents acteurs. En plus, le blogue permet de récupérer de l’information sous forme de commentaires laissés par les visiteurs. Le blogue peut sembler un peu dépassé à l’heure actuelle mais une organisation qui tient un blogue à jour est un signe que la compagnie communique ses nouveautés et porte une importance aux outils Internet.


Les réseaux sociaux

Une des dernières nouveautés dans le monde des TIC est les réseaux sociaux. Quoi que le concept ne soit pas récent, les TIC apportent un côté tout à fait nouveau. Grâce à l’Internet, les relations ne sont plus délimitées par un espace géographique.


Le réseau social se représente par une structure ou une forme dynamique d'un groupement social ; se modélisant par des sommets et des arêtes. Les sommets représentent des gens ou des organisations et sont reliés entre eux par des interactions sociales. Le « réseautage social » est une « catégorie d'applications via Internet qui a pour objectif d'aider à relier des amis, des associés, ou d'autres individus employant ensemble une variété d'outils ». Les réseaux tels que le « social networking » permettent aux utilisateurs d'assurer une meilleure visibilité de leur travail (musique, vidéo, photographie pour les artistes, coaching professionnel pour la gestion des carrières professionnelles) et, favorisent donc la formation des contacts. (Justine, 2008, http://www.web-libre.org/dossiers/reseaux-sociaux,4931.html)


Les réseaux sociaux sont un excellent moyen aux entreprises de créer et de maintenir une relation avec ses clients acquis et potentiels. Une fois la relation créée, que ce soit une relation symétrique (c’est-à-dire une relation réciproque) ou asymétrique (c’est-à-dire une relation à sens unique), il est facile pour l’organisation de passer son message ou de recueillir de l’information de la part des clients.


Les communications

Dans le milieu du travail, les communications se passent majoritairement de l’entreprise vers le client ou à l’interne de l’entreprise. Les nouvelles technologies de l’information permettent de changer ce modèle et d’inclure une relation beaucoup plus forte du client vers l’entreprise. Il existait déjà des moyens de créer cette relation mais ils étaient premièrement précaire et sinon très peu accessible à la majorité des compagnies.


L’Internet a ouvert la porte à un nouveau mode de communication où une action est communicative. Sur le Web, il est possible de recueillir des statistiques et de bâtir des profiles très complets des visiteurs. Même un visiteur qui ne laisse aucun commentaire, appelé le degré de participation zéro, permet d’établir des statistiques. Ces statistiques sont très révélatrices et les organisations s’efforcent de plus en plus à l’écoute de ces messages.

C’est ainsi que les entreprises réussissent à connaître les habitudes, les tendances et les goûts des consommateurs.


Les tendances

Une tendance difficile à éviter pour toute organisation est le courant Web. Une entreprise qui n’a pas, au minimum, un site Web ne peut pas être considéré vraiment sérieuse. C’est ainsi que les entreprises portent une attention particulière à leur image Internet. En recourant aux dernières techniques de marketing électronique, les entreprises tentent de gagner des clients et de rehausser leur image.


La publicité traditionnelle perd sa place à la publicité électronique. Grâce aux statistiques offertes par le Web, la publicité peut être ultra segmenté et il est beaucoup plus facile d’en mesurer son impact.


L’Internet a ouvert la porte à de nouvelles techniques de marketing. Les campagnes publicitaires sont de plus en plus axées sur le contenu interactif. Par exemple, de nouvelles publicités permettent aux consommateurs de choisir la fin du clip. Un nouveau clip sera enregistré selon le choix du public.


Il y a également une vague pour la publicité de producteur maison. C’est ainsi que nous avons vu apparaître des campagnes très bien orchestrées laissant pensé que ce n’était pas vraiment la compagnie qui avait lancé la campagne. Souvent initié par des concours, la publicité de type « maison » permet de créer des campagnes nouveaux genres tout en étant très économique pour les compagnies.


Il y a également la publicité virale. La publicité virale consiste à toutes ces publicités qui nous sont transférées par une connaissance. La plupart du temps sous forme de lien sur des sites de partages comme YouTube, cette publicité, souvent non explicite, offre aux entreprises qui réussissent un effet certain sur le consommateur tout en étant beaucoup plus économique qu’un média traditionnel.


Un autre type de tendance est le web participatif. Nous en avons déjà parlé à travers les outils du web 2.0 et également de la publicité interactive. Mais il est important de souligner cette tendance dont les entreprises innovent sans cesse son utilisation. Comme son nom l’indique, le web participatif, consiste à la participation du récepteur. En plus de faire participer la personne qui reçoit le message, le web participatif tente d’inverser les rôles faisant de l’entreprise tantôt l’émetteur tantôt le récepteur.


Mais l’Internet a aussi créé des problèmes aux organisations. En premier lieu, il y a la question d’identité dont le premier élément est le nom de domaine. Certaines entreprises ont vu leur nom acheté sur Internet par des individus cherchant à gagner un profit par sa revente. Après quelques histoires dérisoires, des lois ont été émises afin d’empêcher de tels pratiques.


Les entreprises se croyaient à l’abri mais de nouvelle technique d’usurpation ont émané. La plus typique est la prise de l’identité d’une entreprise sur les différents réseaux sociaux. C’est-à-dire qu’un individu, en dehors de l’organisation, utilise le nom de la compagnie comme nom d’utilisateur sur un réseau social et se fait donc passer pour cette dernière. Cette pratique peut être très dommageable pour la compagnie fraudée sur son image, sa réputation ou sa crédibilité. Le pire est que les compagnies ne se rendent souvent pas compte de la fraude avant un long moment et lorsqu’ils s’en rendent compte, il est extrêmement difficile de rectifier la situation.


L’avenir

L’Internet réserve un bel avenir aux organisations. En plus d’apporter une meilleure productivité et un marché étendu, le web est une source d’innovation constante. Les entreprises sont de plus en plus axées sur ce média développant une multitude d’outils et techniques pour ce dernier. C’est ainsi que nous verrons toujours plus de créativités dans le monde Internet.


Le Web social va poursuivre sa progression allant jusqu’à devenir un outil de tous les jours pour la majorité des gens. Côté entreprise, son utilisation sera accentuée toujours dans le but de communiquer plus efficacement avec le consommateur.


Une révolution sera sans doute les communications audio-visuelles. Nous voyons déjà ce courant s’installer grâce aux outils de communication comme Skype, avec l’arrivée des téléphones portables intelligents et les forfait Internet plus accessibles, les personnes communiquent en se voyant littéralement. Mais ce courant sera révolutionné grâce à l’émergence de l’Internet sur la télévision. Les appels se feront via ces téléviseurs.


La télévision web accaparera plus de part de marché. Jusqu’à ce que cette dernière soit présente sur le poste de télévision traditionnel. Ceci donnera naissance à du contenu sélectif aux consommateurs et à des publicités très ciblées pour les organisations. La publicité aujourd’hui destiné uniquement au web sera transféré à la télévision et des campagnes intégrées verront le jour.


Les internautes utiliseront de plus en plus leur identité réelle sur le web permettant la création de profile toujours plus riche. Les compagnies utiliseront d’avantage ces renseignements améliorant leur offre. Nous pourrons certainement voir des publicités générées particulièrement pour un consommateur.


Le marketing de guérilla sera utilisé à outrance. Il sera difficile de voir ce qui est vrai de ce qui est faux surtout lorsqu’une compagnie, marque ou produit est la source du contenu. Les consommateurs participeront tout de même à ces campagnes si l’idée est originale.


Sinon, la publicité sera améliorée par les systèmes de géo localisation présente dans les cellulaires. C’est ainsi que nous verrons des offres pour les commerces près de nous. Les entreprises chercheront à adapter ce type de publicité qui est très promoteur.


À plus long terme, l’Internet côtoiera le monde réel. Il n’y aura aucune différence entre notre identité réelle et virtuelle. La réalité virtuelle sera tellement proche du monde réel qu’il sera difficile de dire dans quel univers on se trouve. La majorité des choses pourront se faire aussi bien dans l’un ou l’autre. Les entreprises bâtiront leur succès dans ces deux univers et les consommateurs seront sollicités partout et constamment.


Conclusion

Les entreprises ont pris le tournant Internet. Ceux qui ne l’ont pas encore fait sont forcés à engager le pas ou à disparaître. Il y a plusieurs outils offerts, à travers la toile, aux organisations pour améliorer leur sort. Dans ce monde de compétitivité, les entreprises utilisant ces outils s’ouvrent la porte à l’obtention d’un avantage certain sur leurs compétiteurs.


La retombée principale du web social pour les organisations est sans aucun doute la communication. Cette meilleure communication s’explique par une relation plus forte entre les deux entités. En plus d’avoir une meilleure relation, le web social permet d’établir et de maintenir cette relation.


Un autre aspect important du Web social consiste au marketing. Grâce à la création de profile de plus en plus riche, les compagnies sont capable de cibler très précisément leurs consommateurs potentiels. De cette manière, il est plus facile d’orchestrer une bonne campagne publicitaire et les retombés ne peuvent qu’être amélioré.


L’avenir nous réserve certainement bien des surprises et inévitablement dans le monde Internet. La vitesse de développement semble être accéléré de jour en jour, l’innovation est le moteur de la toile. Le Web social est le nouveau courant permettant de rapprocher les acteurs de ce monde virtuel. Tout porte à croire que ce courant continuera de proliférer, il reste à voir si les entreprises seront y prendre place.

mercredi 8 septembre 2010

L'éthique Hacker

Hacker Ethic

  1. Vous devez obéir à l’impératif de la pratique : l’accès aux outils qui permettent de comprendre le fonctionnement du monde devrait être total et illimité.
  2. Toute information devrait être libre et gratuite.
  3. Méfiez-vous de l’autorité et faites la promotion de la décentralisation.
  4. Les hackers devraient être évalués par leurs actions et non par des critères factices comme les diplômes, l’âge, l’origine ethnique ou la position hiérarchique.
  5. Vous pouvez créer de l’art et de la beauté avec un ordinateur.
  6. Les ordinateurs peuvent améliorer vos vies.
  7. Comme la lampe d’Aladin, l’ordinateur peut vous obéir au doigt et à l’œil.
Voici les principes décrit par Steven Levy pour définir l'éthique d'hacker. Je vais vous exposer ce que j'en comprends.

1. L'accès aux ordinateurs ou tout autres outils permettant de comprendre ou d'apprendre sur le monde dans lequel nous vivons doit être accessible et gratuit pour tous. C'est une façon de dire le libre accès à l' information et les moyens pour avoir cet accès qui aujourd'hui se retrouve en grande partir sur Internet donc il faut un accès à un ordinateur et l'Internet.

2. Complémentaire au numéro 1 et explicite, le libre accès à l'information.

3. Ici la notion de contrôle est évoquée. L'autorité est synonyme de contrôle et le contrôle limite donc il faut se méfier de l'autorité. C'est pour cette raison qu'il prôner la décentralisation de cette manière le contrôle est impossible.

4. L'éthique hacker prône l'idée d'égalité. Tous les Hommes sont égaux. Il ne doit pas avoir de différence entre une personne naissant dans un certain endroit à une certaine époque ou ayant été à une certaine école. Les personnes doivent être jugées par leurs actions. Peu importe le reste ce qu'il réalise démontre son degré.

5. L'ordinateur est un outil de création. Il est possible de créer des œuvres d'art par la programmation. Le code doit devenir un chef d'œuvre.

6. À la base l'ordinateur permet d'améliorer la vie quotidienne des Hommes.

7. L'ordinateur ne fait qu'exécuter le code qui lui programmé. Il est possible de lui faire faire tout ce que nous désirons.

Pour terminer, j'aimerais ajouter un extrait de Hackers : Heroes of the Computer Revolution

"If everyone could interact with computers with the same innocent, productive, creative impulse that hackers did, the Hacker Ethic might spread through society like a benevolent ripple, and computers would indeed change the world for the better" (Levy, Hackers :Heroes of the Computer Revolution, chap.2, 1984)

mardi 7 septembre 2010

Le web = privé ???

Je suis tout-à-fait d'accord avec le billet de David,'Ctrl-Z , Undo à la vie privée !'. Nous devons faire attention avec tout ce qui est mis sur notre sujet sur le Net. Bien sûr, il y a ce que nous déposons personnellement mais ceci est facilement contrôlable. Il s'agit d'être conscient de ce que nous mettons sur notre sujet. Ce qui est plus difficilement contrôlable, c'est les choses dites sur nous par les autres. Comme expliqué par David, les relations d'informations peuvent être retracées pour monter un profil complet sur une personne.

Nous avons déjà discuté de la réputation en ligne,Suite sur le recrutement 2.0, suite sur le billet de Virginie,Votre réputation en ligne est-elle à la hauteur?. Mais le concept de vie privé mérite de pousser notre réflexion. Ce qui m'a fait le plus réagir c'est le fait de voir qu'il est possible d'avoir tant d'informations sur une personne qui n'utilise même pas Internet.
Voir l'exemple du Tigre qui réussi à tracer le cheminement de la vie d'une personne sans la connaître :Vie privée dévoilée sur le web : un internaute s’en mord les doigts …

En fait, en y réfléchissant, cela ne me surprend pas vraiment. Tout est maintenant sur le web. Les pages jaunes publient nos informations de base sur l'Internet, nom, adresse, téléphone. Les sites gouvernementaux indiquent eux-aussi un bon paquet d'informations, supposément protégé mais je n'en suis pas certain et sinon possiblement accessible par un 'pirate'. Si on entre dans cette question de piratage, là il est évident que toutes nos informations peuvent être obtenus. Selon moi beaucoup plus facilement qu'auparavant malgré que les règles de sécurité sont plus sophistiqués, le voleur n'a plus besoin de se déplacer pour obtenir l'information. Tout réside à travers le grand réseau qu'est Internet.

Donc est-il possible de protéger nos informations confidentielles ?

Je n'en suis pas convaincu. De toute façon, il y a des gens, des entités qui ont accès à ces informations. Est-ce que j'ai choisi qui devait avoir accès à mes informations ? La réponse est certainement non mais notre société permet plusieurs privilèges à nos gouvernements. Mais çà c'est un tout autre sujet. Une lettre ouverte dans le Devoir démontre un peu ce que chez nous, nous avons choisi : Lettres - Quelle vie privée ?

Suite sur Le Web sémantique ou Web 3.0

Ce billet a pour but de développer le billet de Frédéric 'Le Web sémantique ou Web 3.0'. Dans son billet, Frédéric nous expose ce que va ressembler le Web 3.0. Il nous explique que le but est de faire réfléchir les machines en se basant sur la norme XML et des ontologies.

Je vais tenter de renchérir sur le sujet. La clé du web sémantique est en fait le langage RDF (Resource Description Framework). Basé sur le language XML, par la façon d'écrire le code, l'idée est de décrire par des méta données les caractéristiques de l'information.

Par exemple, pour décrire mon blog, j'utiliserais entre autres:

(auteur)Louis David Martineau(/auteur)
(description)Web social(/description)
(année)2010
(/année)

Ces informations ne sont pas destinées à l'usage des internautes mais des machines. Le but est de structurer l'information afin de la rendre plus utile.

Pour en apprendre plus sur le langage RDF : RDF tutorial

Il va s'en dire que la mise en place du web sémantique est très longue. Il faut premièrement que tout le monde utilise le langage RDF pour leur site web, ce qui est loin d'être le cas.

Mais les applications seront incroyables. J'aime bien un exemple que Tim Berners-Lee avait donné, il y a déjà plus de 10 ans.

Texte non intégral
Imaginez vous avoir brisé une dent en voyage à New-York.
Vous prenez votre téléphone "intelligent" (chose peu commune il y a 10 ans)
Bien sûr, votre téléphone est muni d'un GPS.
Vous dites à votre téléphone que vous vous êtes brisé une dent et que ça fait mal.
Le téléphone en comprend que vous devez aller chez le dentiste. (par une requête sur le web sémantique)
Une autre requête est lancée, cette fois pour trouver un dentiste près de votre localisation.
Les résultats vous sont donnés oralement (c'est beaucoup plus sympathique)
Un dentiste se trouve à 5 minute de marche mais je suggère un autre dentiste un peu loin mais propablement bien meilleur. (suite à sa requête le téléphone a obtenu 2 résultats - filtrant par la distance, de ces résultats il a trouvé des mauvais commentaires ou des bons sur l'un des deux de là sa suggestion)
Dans l'exemple de M. Berners-Lee, ce dernier disait que la recherche retournait des poursuites en cours pour l'un des dentistes et c'est pourquoi l'ordinateur proposait l'autre.

Voilà ce que le web sémantique va permettre. Je ferai remarquer que tous les gadgets permettant cet exemple d'être réalité sont maintenant disponible au large public. Tout ce qu'il manque c'est l'intelligence artificiel du téléphone mais contrairement à ce que pensait et pense la majorité du monde, cette intelligence sera offerte par le Web, le Web Sémantique.

lundi 6 septembre 2010

Le développement participatif (mode bazar)

En réponse au billet de Virginie - L’approche bazar de développement de logiciels: incontournable dans notre réalité? qui répondait au billet de Frédéric - La cathédrale et le bazar.

Depuis quelques années, nous entendons parler de plus en plus des logiciels "Open Source". Le terme le dit bien, ce sont des logiciels dont la source (le code source) est ouvert à tous. Si vous n'êtes pas certain si un logiciel est vraiment de type Open Source, demandez d'obtenir le code source. Si vous l'obtenez alors c'est clairement de l'Open Source sinon les principes de base ne sont pas respectés. Voir la définition et l'histoire sur Wikipédia

Donc si le code source est libre alors cela permet à tous de modifier ce code et donc de développer le logiciel. Mais il serait impensable de suivre les modifications apporter sur toutes les sources téléchargées. C'est pourquoi la plupart des logiciels "Open source" crée des espace collaboratif où il est possible aux utilisateurs de s'inscrire pour participer au développement des versions. Voilà le modèle dit "bazar". Les utilisateurs inscrits peuvent alors discuter ensemble de leurs idées et se partager le travail. Malgré qu'en principe tous les utilisateurs sont égaux sur ce type d'espace, il n'en reste pas moins qu'un administrateur doit trancher et choisir quelles fonctions garder et quand émettre une nouvelle version.

Je crois que le modèle libre est un excellent modèle mais qu'à cause du monde capitaliste dans lequel nous vivons, tôt ou tard ce modèle finit par devenir commercial et ne plus appartenir exclusivement à ce modèle. Personnellement, je ne comprend pas très bien pourquoi un développeur passerait des heures à travailler sur un logiciel sans rémunération. Je peux comprendre qu'un développeur participe à un projet qui va ensuite lui servir et je me dis qu'il y a du monde qui en mange et qu'un bon projet est en fait un bon défi pour eux. En tout cas, je dis merci à tous ceux qui ont contribué et contribue au logiciel libre.

mardi 31 août 2010

Suite sur le recrutement 2.0

Le recrutement 2.0 vient sans doute du web 2.0. C'est une façon de parler des nouveaux moyens technologiques offert aux recruteurs pour justement recruter du monde. Parmi ces moyens, notons les sites de réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn.

Dans le billet de Frédéric, Comment gérer sa réputation personnelle en ligne, on nous explique que 35% des recruteurs auraient déjà rejeté des candidatures à cause d’informations trouvées sur un site de réseautage social. Virginie, dans son billet Recrutement 2.0: Votre réputation en ligne est-elle à la hauteur?, nous identifie les raisons qui poussent ces recruteurs à délaisser des candidats.

Il m'apparaît évident que les recruteurs vont se servir de plus en plus de ces outils qui permettent de soit valider certaines informations reçues par le candidat ou d'en connaître un peu plus sur ce dernier. Par exemple, avec le profil il est possible de valider la scolarisation du candidat, du moins la fréquentation de l'établissement. Je suis également d'avis que certaines choses trouvées sur le Web ne qualifient pas nécessairement le candidat. Comme dans l'exemple de rejeter un candidat à cause d'une photo dans un état plus ou moins décent. Mais cela dit, on ne peut pas faire grand chose dans ces cas. Ayant déjà participé à l'embauche de personnel, je peux vous confirmer que la discrimination est bien présente et bien cachée. On ne vous dira jamais la vraie raison pour votre refus. Entre vous et moi, lorsque deux candidats possèdent la même formation et sensiblement la même expérience, il ne reste que des détails pour faire la différence. Avant ce détail était peut-être le soulier mal attaché, aujourd'hui çà peut être justement la photo sur internet.

Une chose est claire, avec ces nouvelles méthodes offertes aux recruteurs vaut mieux en laisser le moins que possible sur le Net. Faites donc une petite recherche avec votre nom avant d'aller en entrevue, enlever tout ce qui vous discrédite. Et s'il est impossible de l'effacer, il est peut-être préférable d'en discuter en personne que d'avoir de mauvaises surprises après coup.

lundi 30 août 2010

Poursuite sur 'Le boom des réseaux sociaux écolos'

J'aimerais ajouter quelque chose à l'article de Charles(lien article) en réponse à celui de Chafiq (lien article original).

La tendance écolos est très présente sur le Web et particulièrement en France, comme démontré par Chafiq. Tout comme Charles, je ne crois pas que Facebook soit l'instigateur de ce courant mais bien plus un moyen technologique permettant entre autres de créer des groupes ayant des intérêts communs et de promouvoir un objectif par exemple 'écolos', comme l'initiative de Charles.

Je ne peux m'empêcher de commenter cette initiative justement. ( Ceci m'interpelle particulièrement, puisque travaillant à l'étranger je prends régulièrement ce moyen transport. Lors de ma lecture du billet de Charles, je me suis senti visé et je me suis dit qu'effectivement l'avion doit polluer énormément. Ensuite je me suis dit, ok un vol de 12h pollue comme 1/4 d'un humain par année mais il y a quand même plus de 300 personnes dans ce type d'avion. Après quelques recherches, il est clair que l'avion pollue beaucoup et que ce moyen de transport est de plus en plus utilisé donc çà ne va qu'empirer. Mais que pouvons-nous faire ? Il n'y a pas vraiment d'alternative lors du passage d'un continent à l'autre. L'industrie aéronautique travaille sur des moteurs plus économique en carburant mais cela ne règlera pas le problème tant qu'une source propre de carburant soit utilisé. Pour l'instant, le mieux serait de prendre une taxe écologique sur chaque billet d'avion afin de financer des projets diminuant les gaz à effets de serres comme expliqué dans cet article du journal Le Devoir. (lien vers l'article)

En conclusion, le courant écolos est effectivement très présent dans notre monde et le web qui est à l'image du monde en est certainement pas exclue.

Pour l'avion, je suis tout-à-fait prêt à payer la taxe...en plus que c'est ma compagnie qui paye ;)